Design et création de lampes artisanales à Paris
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>> Pourquoi LUX LEX
lux féminin (latin archaïque masculin)
1. lueur, clarté, splendeur 2. jour, lumière du jour 3. vie, lumière de la vie 4. vue, éclat des yeux 5. (astronomie) astre, étoile 6. (au figuré) évidence, clarté 7. (au figuré) renommée, gloire 8. (au figuré) secours, aide, salut, lumière, espérance |
lex, legis, En droit, la loi (du latin qui signifie loi): règle juridique suprême, générale et impersonnelle, ou l'ensemble formé de telles règles
1. (droit) loi, proposition de loi, terme de loi 2. règle, norme, précepte, principe, habitude 3. condition, contrat, pacte 4. (ecclésiastique) loi moïsiaque, préceptes divins |
>> "Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme".

Il y a dans les créations d’Alexander Roth l’affirmation de sa posture d’autodidacte. Il n’a pas fait d’école qui lui donne l’assise d’un designer, et se défie de quelque influence artistique qu’elle soit. Posez-lui la question de savoir dans quelle filiation il se place, il vous répondra certainement avec esprit, « dans celle de son père ». Or ce n’est pas depuis cette source non plus qu’il faut analyser sa genèse créative. Accepter seulement sa démarche intuitive, c’est déjà, commencer à comprendre son travail. La transmission d’un atelier et sa reconnaissance pour ce don généreux l’ont sans doute poussé à mettre en forme ses idées et ses envies. Mais quand bien même, Alexander Roth a toujours eu le goût et la passion des objets et des matières.
On le croise souvent le week-end sur les marchés aux puces parisiens, un gros sac en toile sur l’épaule, qu’il est prêt à remplir d’objets insolites, d’outils, de tissus, et de lampes aussi. Ces lampes qu’il rachète, trop vieilles et trop usées, il leur donne une nouvelle vie et les sublime. La récupération et la restauration d’objets constituent une part importante de son travail. Il s’agit pour lui de préserver l’histoire de ces objets et de les transmettre. D’ailleurs il cite volontiers Lavoisier pour sa célèbre maxime «rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme». Ainsi, Alexander se place dans une forme d’esthétisme du peu. La simplicité des formes, l’utilisation de matières brutes, la rigueur qui s’en dégage parfois, sont des moteurs de ses travaux. Le détournement d’objets connus de tous aussi, car parfois ses lampes portent en elles la résonance des ready-made de Duchamp. Tout ce qui passe entre ses mains et qui se prête à éclairer peut être utilisé. Loin de faire du prosélytisme en revendiquant l’accessibilité de ses travaux, Alexander compose avec la poésie intrinsèque à la lumière, ses lampes reflètent l’envie d’habiller purement et simplement celle-ci.
- Pauline Rougier
(juillet 2012)
On le croise souvent le week-end sur les marchés aux puces parisiens, un gros sac en toile sur l’épaule, qu’il est prêt à remplir d’objets insolites, d’outils, de tissus, et de lampes aussi. Ces lampes qu’il rachète, trop vieilles et trop usées, il leur donne une nouvelle vie et les sublime. La récupération et la restauration d’objets constituent une part importante de son travail. Il s’agit pour lui de préserver l’histoire de ces objets et de les transmettre. D’ailleurs il cite volontiers Lavoisier pour sa célèbre maxime «rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme». Ainsi, Alexander se place dans une forme d’esthétisme du peu. La simplicité des formes, l’utilisation de matières brutes, la rigueur qui s’en dégage parfois, sont des moteurs de ses travaux. Le détournement d’objets connus de tous aussi, car parfois ses lampes portent en elles la résonance des ready-made de Duchamp. Tout ce qui passe entre ses mains et qui se prête à éclairer peut être utilisé. Loin de faire du prosélytisme en revendiquant l’accessibilité de ses travaux, Alexander compose avec la poésie intrinsèque à la lumière, ses lampes reflètent l’envie d’habiller purement et simplement celle-ci.
- Pauline Rougier
(juillet 2012)